Au cours d’une rencontre organisée ce mercredi 03 juin, les représentants des organisations de producteurs au sein de l’Observatoire du Marché des Engrais au Niger (OMEN) et l’Association Nigérienne des Importateurs et Distributeurs d’Engrais (ANIDE), ont échangé sur les conditions d’accessibilité des intrants au Niger et les difficultés rencontrées. Ils ont notamment plaidé pour une meilleure disponibilité et accessibilité des engrais de qualité et en quantité aux producteurs.
Alors que dans quelques semaines la campagne hivernale et la culture irriguée vont démarrer au Niger, les acteurs du secteur ont tenu une rencontre qui poursuivait plusieurs objectifs : présenter les résultats de l’étude sur l’estimation des besoins d’engrais des organisations paysannes pour la saison agricole à venir ; analyser le plan d’approvisionnement en engrais du secteur privé et sa conformité aux besoins du pays ; échanger sur les prix approximatifs des engrais en se basant sur le marché mondial et le plan d’approvisionnement de l’ANIDE et analyser l’impact des taxes sur la disponibilité des engrais en qualité et en quantité aux producteurs.
Il ressort de ces échanges qu’alors même qu’un plan de réforme du secteur des engrais a été adopté par décret présidentiel en 2018 et que le tarif Extérieur Commun de la CEDEAO et de l’UEMOA ont placé les engrais dans la catégorie 0 des biens sociaux essentiels, taxés au taux de 0%, le Niger représente un cas spécifique dans la région, avec une loi de Finance intégrant des droits de douane de 5% et une TVA de 19 % appliqués aux engrais. En outre, il est avéré que le Niger est l’un des pays les plus faibles en consommation d’engrais mais à un prix très élevé. Un paradoxe pour les associations paysannes et les importateurs d’engrais. C’est ce qui fait dire à Djibo Bagna, président de la plateforme paysanne : « que si l’Etat qui veut mener une réforme, crée les conditions pour bloquer la réforme, il y a nécessité que nous on se retrouve pour aller vers cet Etat pour exposer les préoccupations des producteurs. ».
C’est ce qui justifie l’émission de recommandations de l’ensemble des participants en direction du gouvernement notamment le Ministre en Charge de« afin qu’ils analysent la situation et qu’ils revoient cette loi pour sortir ces taxes pour permettre aux producteurs des engrais en qualité, en quantité et à des prix abordables » l’agriculture, son homologue des Finances, ainsi qu’au Premier ministre et au Chef de l’Etat, insiste M.Djibo.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.
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