En visite officielle en Côte d’Ivoire, le chef de la transition guinéenne, le général Mamadi Doumbouya, a souligné l’importance de la stabilité politique comme fondement du développement durable. Cette déclaration intervient à six mois d’un scrutin présidentiel très attendu en Guinée, et alors que des interrogations persistent sur une éventuelle candidature du général à sa propre succession.
Lors d’un point de presse tenu à Abidjan aux côtés du président ivoirien Alassane Ouattara, Mamadi Doumbouya a affirmé que « la stabilité politique est la pierre angulaire de tout développement durable », soulignant que « toute nation qui aspire à progresser et prospérer doit en faire un pilier ». Il s’agit de sa première visite officielle en Côte d’Ivoire depuis sa prise de pouvoir par un coup d’État en septembre 2021.
La Guinée entre dans une nouvelle phase politique : un référendum constitutionnel est prévu pour le 21 septembre, suivi par des élections présidentielle et législatives annoncées pour décembre 2025. Malgré son engagement initial à ne pas briguer la présidence, plusieurs membres influents du régime ont récemment plaidé publiquement en faveur d’une candidature de Mamadi Doumbouya.
Face à ces enjeux, Alassane Ouattara a rappelé la nécessité de préserver la paix. « La Côte d’Ivoire suit avec attention l’évolution politique en Guinée. Notre souhait est de voir ce pays frère renouer durablement avec l’ordre constitutionnel », a-t-il déclaré, appelant à des « élections apaisées » dans les deux pays, alors que la Côte d’Ivoire doit elle aussi organiser une présidentielle en octobre, sans que le président sortant n’ait encore dévoilé ses intentions.
Les échanges entre les deux chefs d’État ont également porté sur la situation sécuritaire dans le Sahel. M. Ouattara a évoqué une « sous-région confrontée à de sérieux défis », notamment l’instabilité dans les pays sahéliens dirigés par des militaires, comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, désormais réunis au sein de la Confédération de l’AES après leur retrait de la CEDEAO.
Malgré des relations parfois tendues, le président ivoirien a affirmé la volonté de son pays de continuer à soutenir les efforts humanitaires et sécuritaires dans le Sahel. « Nous avons décidé de maintenir notre assistance aux pays touchés, car la menace terroriste concerne aussi les États côtiers », a-t-il conclu.
Zeynabou Assane Moumouni pour Niameyinfo.
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