Tandis que la France envisage de réduire les effectifs de sa force Barkhane, Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a déclaré à Ouagadougou le vendredi 8 janvier 2021, que la force conjointe du G5 Sahel et l’armée française avaient enregistré des succès dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Une déclaration qui va en porte-à-faux avec les propos de la journaliste Marie-France Cros pour qui des résultats concrets n’ont pas été visibles.
Juste trois(3) jours après que Florence Parly, ministre française des Armées ait indiqué au Parisien que « la France va très probablement réduire les effectifs de sa forte anti djihadiste Barkhane au Sahel», Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, se félicite des actions accomplies par la force conjointe du G5 Sahel et l’armée française. Pourtant pour la journaliste Marie-France Cros, cette force a été « sans guère de succès jusqu’ici en raison de la médiocrité des armées locales qui doivent former cette force, à part l’armée tchadienne, et de l’ambiguïté de leurs gouvernements, peu désireux de renforcer une institution qui pourrait prendre le pouvoir, comme elle l’a fait au Mali en août dernier »
Des termes contredisant ceux de Jean-Yves Le Drian, qui à l’issue d’un échange avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, souligne que, « nous avons décidé à Pau, à la demande des pays de la région, de renforcer notre mobilisation conjointe dans la lutte contre les groupes terroristes. Nous avons enregistré des succès, notamment dans la zone des trois frontières, un succès rendu possible par la coopération renforcée entre les forces internationales et la force conjointe du G5 Sahel »
Une mobilisation internationale qui se poursuit et qui s’est intensifiée avec le lancement de coalition internationale pour le Sahel. « Le sommet de Pau tenu en janvier 2020 avait pris l’engagement de renforcer l’opération Barkhane, de renforcer la présence des Etats sur l’ensemble de leur territoire et de mener des actions de développement au profit des populations » a précisé LeDrian, tout en indiquant à la presse qu’« à terme la sécurité des pays du Sahel devrait être assurée par les pays du Sahel eux-mêmes. La montée en puissance de la force du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) doit y contribuer ».
Dans son intervention, LeDrian soutient aussi que « son pays était déterminé à accompagner le Burkina Faso dans le domaine de la sécurité et dans sa politique de développement économique et social », avant d’ajouter que « pour faire face aux besoins humanitaires croissants au Burkina Faso, la France a augmenté de façon significative ses engagements financiers. En 2020, l’aide humanitaire française s’été élevée à plus de 10 millions d’euros et qu’elle allait être renouvelée en 2021 à cette hauteur ».
Pour conclure, le chef de la diplomatie française a fait remarquer « sur le plan bilatéral, notre aide à presque triplé entre 2019 et 2020, passant de 2 millions d’euros en 2019 à près de 6 millions d’euros en 2020, ainsi que 4 millions d’euros pour le Programme alimentaire mondial et 7 millions d’euros pour soutenir le plan de riposte à la pandémie du coronavirus ».
Akiné Fatouma pour niameyinfo.
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