Arrêts et départs imprévus. Non-respect des feux tricolores. Zigzag pour attraper le prochain client qui attend. Détours sans signalement. Transport de personnes et de bagages dans des conditions risquées. Ce sont autant d’infractions qui peuvent être mentionnées chaque jour dans les procès-verbaux (P.V) d’interpellation des taximen et des « faba-faba » dans la ville de Niamey. Il faut ajouter à cela les injures grossières à l’endroit d’autres usagers. Au regard de cette situation qui ne donne pas une belle image de la capitale nigérienne, M.Mouctar Mamoudou, président de la délégation spécial de la ville de Niamey, a lancé ce lundi 21 septembre, une formation de 1.000 conducteurs de taxis et mini bus communément appelé « faba-faba). Une formation qui a pour objectif de changer la mentalité et le comportement de ces conducteurs de transports en commun.
Les taxis et les « faba-faba » offrent un service important et surtout nécessaire aux populations. Pourtant, les conducteurs, même étant incontournables pour la mobilité urbaine respectent très rarement les codes de la route et encore moins ceux de bonne conduite. Ces agissements ne sont pas sans conséquences. Des légions d’accidents sont causées par les « faba-faba » et les taxis. En pleine circulation il ne faut surtout pas oser leur reprocher leur mauvaise conduite, sans provoquer un début d’échange d’insultes obscènes. A Niamey, ce sont les taxis et les « faba-faba » qui dictent leurs lois sur les routes et dans les rues.
C’est dans ce cadre que la Ville de Niamey a initié une formation à l’endroit des conducteurs des transports en commun. Mouctar Mamadou, Président de la Délégation spéciale, a insisté sur l’importance de cette rencontre : « Cette formation axée sur le changement de comportement est indispensable, elle est aussi une priorité car, sans ce changement de comportement nous aurions du mal à asseoir des stratégies de la mise en œuvre d’un transport urbain moderne dans notre capitale. Je voudrais dans ce sens saluer et remercier la Coopération Suisse de cet accompagnement », a-t-il souligné.
Par contre, les conducteurs de taxis et « faba faba » ne sont les seuls à blâmer. Leurs usagers ne sont pas exempts de tout reproche. Ils devraient choisir des endroits plus appropriés pour arrêter un taxi. Les gens sont souvent plus préoccupés à stopper un taxi sans se soucier des précautions à prendre par le véhicule pour stationner là où ils se trouvent. L’état des routes ne restent pas en marge de cette problématique. Mouctar Mamoudou, estime que « les conducteurs font un travail, souvent, dans des conditions difficiles » avant d’ajouter « c’est pour cela que nous sommes en train de nous mobiliser pour apporter un changement, une amélioration dans le domaine tant dans les infrastructures que dans le fonctionnement ». Il reconnait également qu’il y a encore du pain sur la planche « c’est pour cela que nous sommes en train de conjuguer des efforts, la synergie afin de relever les défis ».
Le ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et la modernisation sociale, M. Assoumana Mallam Issa, qui était présent, a rappelé que « le changement de comportement est toujours une des missions qu’il faut remplir pour que nous puissions emprunter le chemin durable du développement ».
En effet une bonne conduite nécessite une certaine discipline, cela permettra de réduire le taux d’accidents et d’assurer une mobilité urbaine adéquate.
Fatouma Akiné pour Niameyinfo.
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