Saisie par le gouvernement, la Justice nigérienne a considérée comme illégale la grève menée par les enseignants. Selon le juge cette grève n’est pas conforme aux dispositions de certains articles de la loi fixant les conditions d’exercice du droit de grève des agents de l’Etat et des collectivités territoriales.
Une décision dont le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur BEN/SNECS a pris acte tout en gardant toujours leur moral au beau fixe afin de réfléchir et entreprendre dans l’avenir des démarches conformément à l’ordonnance de la loi « nous prenons acte de cette décision de la justice qui renvoie à la conformité de ce que nous allons entreprendre comme action syndicale aux dispositions de la loi 96-00-9 du 21 mars 96. Donc ici c’est d’un point de deux formes que nous avons été débouté et les actions futurs vont faire en sorte que nous allons nous y conformé et si vous avez une bonne souvenance c’est la même disposition qu’on a utilisé pour déclarer notre grève illégale le 21 mai 2019 donc nous gardons le cap, notre morale est au beau fixe et nous allons retourner pour réfléchir et de voir dans l’avenir comment tout ce que nous allons entreprendre puisse être à 100% conforme à l’ordonnance dont je venais de dire » souligne le Secrétaire général du SNECS, Na-Balla Adaré.
Rappelons que ce nouvel épisode du bras de fer entre le SNECS et l’exécutif nigérien, dure depuis le début de l’année scolaire 2019-2020, et a déjà été marqué par des débrayages répétitifs dont une grève d’un mois entre le 20 janvier et le 19 février. Les enseignants entendent aller au bout de leurs revendications qui ont toujours trait à de meilleures de travail et d’existence.
Mina Abda (Stagiaire) pour Niameyinfo.