Comme annoncé, les employés du second plus important opérateur de téléphonie mobile au Niger, ont mis à exécution ce mardi leur menace. Ils ont effectivement démarré leurs 48 heures de grève par un sit-in tenu ce jour devant leur Direction Générale. Ils exigent le respect des engagements pris par cette dernière avant le rachat de l’entreprise.
Vêtus aux couleurs de ce qui est encore leur entreprise, ils étaient plusieurs dizaines ce mardi matin à investir la devanture de la Direction d’Orange Niger. Pancartes en main, ils dénonçaient leurs conditions de travail et exigeaient la mise à exécution du plan social qui garantira leurs emplois et le paiement de leurs indemnités.
La filiale nigérienne de l’opérateur français est en effet au cœur d’une opération de rachat par Niel Télécom, via sa filiale Telecel RCA. D’où l’inquiétude des employés qui souhaiteraient que les tractations se déroulent sans que leurs droits ne soient bafoués. Les rencontres avec la Direction d’Orange Niger, n’ont jusque-là pas donner satisfaction aux délégués du personnel. D’où le débrayage de ce mardi. Les employés de l’opérateur mobile entendent poursuivre leur mouvement demain mercredi et la reconduire jusqu’à obtenir satisfaction.
A fin 2017, Orange Niger se positionnait comme le deuxième opérateur de téléphonie du pays et comptait 1,6 million de clients mobile actifs avec un taux de couverture de 82 % de la population. Depuis début 2019, des déboires avec les services fiscaux nigériens ont contraint la société à chercher un repreneur.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.