Alors que la transition en cours en Guinée Conakry depuis 2021 devrait initialement prendre fin ce 31 décembre à minuit, le retour à l’ordre constitutionnel ne semble pas être pour début 2025 comme prévu. Ceci, malgré un engagement ferme pris devant la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO par le Général Mamadi Doumbouya et le Comité National du Rassemblement pour le Développement CNRD à la tête de le Guinée depuis le coup d’état du 05 Septembre 2021 qui avait renversé le régime d’Alpha Condé.
En effet, il y a quelques semaines , le Chef de la transition annonçait que la date butoir retenue précédemment ne serait pas tenue. Mamadi Doumbouya évoquait alors une deuxième phase de « refondation de l’Etat ».
Un agenda non tenu
A l’entame de la transition actuelle démarrée en 2021 avec la prestation de serment de Mmadi Doumbouya, qui alors était Colonel, un chronogramme bien précis avait été défini. Celui-ci avait été décliné en dix étapes en marge de la session inaugurale du cadre de concertation inclusif en Avril 2022. Ces dix étapes devaient permettre un retour à l’ordre constitutionnel. Il s’agissait principalement de :
1) Le recensement général de la population et de l’habitat
2) Le recensement administratif à vocation d’état-civil
3) L’établissement du fichier électoral
4) Elaboration de la nouvelle Constitution
5) Organisation du scrutin référendaire
6) Elaboration des textes de lois organiques
7) Organisation des élections locales
8) Organisation des élections législatives
9) Mise en place des institutions nationales issues de la nouvelle Constitution
10) Organisation de l’élection présidentielle.
De ces dix étapes, uniquement celle concernant l’opération de recensement administratif à vocation, d’état-civil (Ravec) et celle relative à l’élaboration de la nouvelle constitution ont démarrées. Notons tout de même que l’élaboration de la nouvelle constitution reste bloquée à l’étape « d’avant projet » depuis Octobre dernier malgré la promesse du Président de la transition en décembre 2023 d’organiser un référendum avant 2025.
Conscient du retard dans la tenue des engagements pris, le gouvernement à travers son porte-parole, justifiait la situation par des soucis conjoncturels. « le souci premier de l’équipe dirigeante actuelle, ce n’est pas de dire qu’il faut se substituer à l’ancien régime, et le substituer à nouveau puis s’effacer. Le souci premier, c’est de créer les conditions d’une stabilité durable, d’une réconciliation réelle des Guinéens, un vivre-ensemble renouvelé qui fait l’adhésion de tous les Guinéens. » expliquait Ousmane Gaoual Diallo porte-parole du gouvernement.
En revanche, assure-t-il, : « Maintenant, c’est sûr qu’avec la dynamique du Ravec qui est là et les mécanismes d’enrôlement qui sont en train d’être mis en place, il y a de bonnes chances que cela se réalise pendant une période raisonnable, au cours de 2025. ».
Une opposition mécontente
Depuis plusieurs semaines, les forces vives de l’opposition s’opposent fermement à ce qu’elles qualifient de « confiscation du pouvoir » par les militaires du CNRD. Aussi ont-elles décidées de se faire entendre à travers des manifestations dans les rues de la capitale à partir du 06 Janvier prochain. L’opposition dénonce en effet les nombreuses promesses non tenues par la transition, l’absence d’une volonté manifeste à transmettre le pouvoir à un civil, ni même un possible retour à l’ordre constitutionnel.
Il faut noter que depuis le début de la transition, les arrestations et les enlèvements souvent jugés « arbitraires » se font légion dans le pays. La dernière en date est l’arrestation il y a quelques jours d’Aliou Bah, une figure emblématique de l’opposition qui dénonçait souvent la lenteur du processus de transition et dernièrement avait pointé du doigt la responsabilité des autorités dans le drame de N’Zérékoré.
L’opposition particulièrement mécontente de cette décision « unilatérale » du CNRD de poursuivre la période de transition affirme qu’elle ne reconnaîtra pas la légitimité des autorités actuelles après le 31 décembre 2024. Elle exige le départ des militaires, de même que la mise en place d’une transition civile pour conduire le reste du processus.
Il est tout de même possible que l’année 2025 soit l’année de tous les possibles. Pour rappel, 2025 a été mentionnée à de nombreuses reprises par les autorités de la transition notamment par le Premier ministre Bah Oury en Mars dernier comme une « bonne période pour couronner l’ensemble du processus ». Morissanda Kouyaté, actuel ministre des affaires étrangères avait également, à l’occasion du dernier sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie OIF affirmé que toutes les élections se tiendraient « dans l’année qui commence », sans vraiment préciser une date.
Marthe Carmelle OKOUMASSOUN pour NiameyInfo
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