Les espaces publics, sont des lieux non bâtis, accessible à tous, qui répondent à des besoins sociaux, économiques, culturels et environnementaux. Ils jouent un rôle essentiel dans les villes en favorisant l’inclusion, la mobilité urbaine et l’amélioration de la qualité de vie des habitants.
À Niamey comme dans de nombreuses villes africaines, ces espaces sont de plus en plus envahis de manière anarchique, compromettant la vie urbaine et surtout la mobilité. En effet, ces occupations anarchiques et multiples entraînent des conséquences non négligeables. On assiste notamment à des construction de boutiques ou de hangars réalisés sur des caniveaux ou des espaces destinés à permettre le ruissellement d’eau en saison pluvieuse. Cet état de choses constitue « un véritable souci puisqu’avec les fortes précipitations qu’on a eu l’eau n’arrivait pas à être évacuer » explique Zarami Abba Kiari, urbaniste.
Dans des endroits comme les marchés, le constat est encore plus alarmant. Dans certains marchés de Niamey, les espaces sont tellement encombrés que la circulation est quasi impossible, rendant ainsi les déplacements difficiles y compris pour les services d’urgences. « Pour les sapeurs-pompiers c’est parfois des problèmes » se désole Zarami Abba Kiari.
Pourtant, il existe des textes de loi qui régissent l’aménagement et l’utilisation des rues et des espaces publics. Malheureusement la méconnaissance de ces règles par les usagers entraîne bien souvent des occupations non conformes. Pour remédier à cette situation, il est nécessaire de sensibiliser et d’éduquer la population pour mieux faire connaitre les lois et les conséquences liées à leur non respect.
L’occupation anarchique des espaces publics à Niamey est un problème complexe qui nécessite une approche multidimensionnelle. L’implication de tous est nécessaire pour améliorer notre cadre de vie.
Zeynabou ASSANE MOUMOUNI pour Niameyinfo
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