La crise politique s’intensifie en Guinée-Bissau après le départ précipité d’une mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Envoyée pour tenter de désamorcer le conflit autour du calendrier électoral, cette délégation a été contrainte de quitter le pays après avoir été menacée d’expulsion par le président Umaro Sissoco Embalo.
Le cœur du conflit repose sur la question du mandat présidentiel d’Embalo. L’opposition considère que celui-ci a pris fin le 27 février 2025, tandis que la Cour suprême a statué qu’il s’achèverait le 4 septembre. Face à cette incertitude, le chef de l’État a annoncé des élections présidentielle et législatives pour le 30 novembre 2025, une décision perçue comme une manœuvre pour prolonger son pouvoir.
Dans l’espoir d’apaiser les tensions, la CEDEAO a envoyé une mission à Bissau du 21 au 28 février 2025. Son objectif était d’établir un cadre de dialogue entre les acteurs politiques. Mais alors qu’elle s’apprêtait à soumettre un projet de feuille de route pour la tenue des élections, elle a été sommée de quitter le pays sous 24 h. Face à cette crise, l’opposition, a menacé́ de paralyser le pays.
Rappelons que, le président Embalo s’est récemment rendu à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine et discuter de coopération économique et sécuritaire, un rapprochement qui suscite l’attention sur la scène diplomatique.
Alors que la situation demeure incertaine, la communauté internationale reste attentive à l’évolution de cette crise qui pourrait fragiliser davantage la stabilité politique de la Guinée-Bissau.
Zeynabou Assane Moumouni pour Niameyinfo
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