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Harobanda : l’inondation de la station de traitement d’eaux provoque la pénurie d’eau potable

by Adam
août 14, 2021
in NIGER, SOCIÉTÉ
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Suite aux précipitations exceptionnelles enregistrées ces dernières semaines, les inondations constituent le quotidien des riverains du quartier Harobanda. Cette fois c’est la digue de protection du quartier Lamordé qui a cédé sous la pression des fortes pluies enregistrées dans la nuit du dimanche dernier, occasionnant ainsi un surplus de sinistrés, d’inondations et de dégâts. Eu égard à la situation, les autorités de la municipalité ayant déjà déclenché le mécanisme de prise en charge depuis le début des sinistres, ont recasé les sinistrés dans les écoles du quartier suivi d’une prise en charge et d’un approvisionnement régulier en eau qui manque depuis hier, résultant de l’inondation de la station de traitement des eaux. Laissant libre cours aux vendeurs qui n’hésitent pas à surenchérir les sachets d’eaux pour leurs parts et aux camionneurs de hausser les prix de leur service.    Une équipe de Niameyinfo a fait le déplacement du CEG Gaweye communément appelé « CEG Transition » pour s’enquérir des conditions de logement des sinistrés.

L’effondrement de la digue de Lamordé ramène tristement pour la énième fois le 5ème arrondissement de Niamey sous le feu des projecteurs. Les quartiers Kirkissoye, Saguia, Banga Bana, Karadji Lamordé, allant jusqu’à la devanture de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey sont sous les eaux. Un spectacle de désolation avec de nombreuses maisons inondées dont certaines effondrées entraînant des milliers de sinistrés.

Comme annoncé par le gouvernement une opération de relogement a débuté depuis quelques jours sous la supervision des agents de la police municipale. Le CEG GAWEYE est l’un des points de chute de ces sinistrés. Là, ils sont recensés et repartis en groupes de 20 familles par classe. Comme on peut l’imaginer, les conditions de vie y sont spartiates mais l’accompagnement étatique ajouté à la solidarité des personnes de bonnes volontés soulagent un tant soit peu, le calvaire des sinistrés comme nous le relate Soumana Douma, qui a vu sa maison située à Kirkossoye envahie par les eaux et n’a eu d’autres choix que de l’abandonner « moi et famille nous sommes ici depuis le 25 aout passé, j’ai tout perdu. Nous sommes totalement pris en charge par la municipalité qui ne cesse de nous apporter son aide, et nombreuses sont les autorités qui viennent nous visiter. Nous sommes repartis en groupe de 20 familles par classe dans lesquels ont choisi un délégué de la classe qui coordonnera les différentes activités sous la supervision des agents de la police municipale que nous avons trouvé sur place. Ils assurent notre sécurité et coordonnent l’approvisionnement en eau ou tout autre don acquis. Je suis délégué de notre groupe, nous recevons depuis hier un pécule de 10.000fr par personne. Toutefois nous sommes à la veille de la rentrée, les élèves auront donc besoin de leurs classes, il faut par conséquent trouver d’autres alternatives. C’est pourquoi nous lançons notre cri de cœur non seulement aux autorités mais aussi aux particuliers qui peuvent agir en cette situation que nous vivons », implore-t-il.

Notons qu’il s’agit d’une école composée de 36 classes, toutes occupées par les sinistrés qui ne demandent qu’à être relogés dans de meilleures conditions. Certaines organisations ainsi que des structures prêtent mains fortes à la municipalité. Habib illiassou Mayaki, un autre sinistré témoigne « En plus de l’aide de la municipalité, nous avons reçu l’aide d’une ONG arabe qui a amené 300 kits composés d’1 sac de riz, de 2nattes, d’un bidon de 5 litres et 2 moustiquaires ». De nombreuses opérations de collecte de vivres et non vivres s’organisent en effet à divers endroits de la capitale, à l’initiative d’associations ou de particuliers pour venir en aide aux sinistrés.

Mais comme on le dit, un malheur n’arrive jamais seul. Pour en rajouter à la situation déjà difficile des inondés, la station de traitement située non loin de la Rive Droite à elle aussi été prise d’assaut par les eaux du fleuve, entraînant une rupture temporaire de la distribution en eau potable.  Il fallait donc s’en approvisionner avec les vendeurs d’eau en sachet communément appelée « Pure Water ».  Et bienvenue la spéculation. Les sachets d’eau qui coutaient  auparavant entre 150 f et 200f  se vendent désormais entre 500 et 700fr. Et la chaîne de la surenchère ne s’arrête pas là.  Les camionneurs chargés d’aider au déménagement des personnes sinistrés facturent leur trajet à 50 000 au minimum. Une hausse de 200% en comparaison aux prix habituellement pratiqués.   

Il est impératif qu’une régulation de ces prix soit adaptée par les autorités en charge de ces secteurs, ceci pour permettre aux populations de surmonter cette période de sinistre sans y laisser trop de plumes.

Hamadou Fatahou pour niameyinfo.

Tags: eauharobandaInondationsNiameyinfopénurieune
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