L’ambitieux projet approuvé par les gouvernements des deux pays en Janvier 2019, amorcera une phase décisive dès ce début d’année 2020. Cette information a été confirmée par le chef de la diplomatie Chinoise au Bénin son excellence M. Peng Jintao à travers une interview accordée à Xinhua. L’oléoduc permettra d’acheminer le pétrole brut extrait des champs d’Agadem (Sud-est nigérien) exploité depuis 2010 par la Société de Raffinerie de Zinder (SORAZ), vers le port de Cotonou (Benin) pour exportation vers les marchés internationaux.
Evaluée à 600 milliards FCFA pour la partie béninoise, ce projet de construction est confié à la société chinoise, China National Oil and Gas Exploration and Development Company LTD. La réalisation dudit pipeline dans son entièreté revêt un atout considérable pour le Niger qui ambitionne de passer à une production de 110 000 barils par jour à l’horizon 2021, soit 5 fois son rendement actuel.
Long de 1982 km, dont 1298 km au Niger et 684 km au Bénin, l’oléoduc sera construit conjointement par la China National Corporation.
A en croire l’ambassadeur, ce projet constitue le plus gros investissement direct privé au Bénin depuis l’accession du pays à son indépendance. Il devrait générer plus de 3 000 emplois lors de sa phase de construction et 300 à 500 emplois permanents à la phase d’exploitation.
La coopération entre la Chine et le Bénin sera marquée «dès le début de l’année 2020, par la mise en œuvre du projet de pipeline Niger-Bénin, dont le financement s’élève à 600 milliards de francs CFA pour la section béninoise, soit environ 1,3 milliard de dollars américains entièrement financé par la société chinoise China National Oil and Gas Exploration and Development Company LTD, à travers un partenariat signé avec les autorités béninoises « , aindiqué le patron de la diplomatie chinoise au Bénin.
Les avantages fiscaux, le transport des matériels et équipements entrant dans la construction du pipeline, la sécurisation du chantier, l’autorisation de la traversée du fleuve Niger, les études d’impacts environnementaux et la question liée au permis d’exécution des travaux ont été, entre autres, différents points abordés par M. Peng Jintao qui rassure que les travaux pourront démarrer en toute quiétude.
A son terme et à sa mise en service prévue pour janvier 2022, l’infrastructure aura une capacité de transport de 4,5 millions de tonnes par an, soit 35 millions de barils. Huit stations de pompage doivent être construites, dont six au Niger et 2 au Bénin. Le coût global du projet est estimé à 4,5 milliards de dollars.
Almoustapha Danguida pour Niameyinfo.
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